Après Busan, Bakou, Ryad est depuis lundi, le centre des discussions devant apporter des solutions à la désertification qui mine la planète. La sécheresse touche un tiers des terres émergées du continent affectant durement les petits agriculteurs.
À l’ouverture de la COP16, un partenariat mondial de Riyad pour la résilience à la sécheresse a été annoncé. Ce partenariat vise à mobiliser 21,5 milliards de dollars pour soutenir les 80 pays les plus touchés par la sécheresse dans le monde. En parallèle, le Fonds international de développement agricole a lancé un appel à la mobilisation des ressources pour renforcer la résilience des communautés agricoles face aux défis climatiques.
Les 500 millions de petites exploitations agricoles sont aussi les plus durement touchées par les effets du changement climatique. Ces agriculteurs, sont parmi les plus vulnérables et les moins privilégiés. Il est indispensable d’investir dans ces exploitations si l’on veut préserver la sécurité alimentaire a souligné Alvaro Lario, président de la FIDA.
En raison des faibles précipitations, au moins 40 % des agriculteurs ont vu leurs récoltes complètement détruites par la sécheresse liée à El Niño, l’une des pires en 40 ans. De nombreux petits exploitants agricoles dépendent de l’agriculture pluviale, ce qui les rend particulièrement vulnérables à de telles conditions climatiques extrêmes.