Au Burkina Faso, le président de la transition Ibrahim Traoré n’entend concéder le moindre répit aux terroristes qui tentent de semer la terreur. Pour cette nouvelle année, il leur promet une traque sans répit.
Les Hommes armés non identifiés (Hani) qui sèment la mort un peu partout au Burkina Faso auront maille à partir cette année. Le président de la transition Ibrahim Traoré a annoncé dans son message à ses compatriotes à l’occasion du nouvel an qu’il entendait faire de leur sécurité une priorité absolue. « 2023 a été une année où beaucoup d’initiatives ontvu le jour…dans le domaine de la défense, dans le domaine sanitaire, aussi dans le domaine de l’autosuffisance alimentaire… », a indiqué l’homme fort du Faso à l’occasion de cette adresse, tout en saluant la résilience de ses populations qui, dit-il, ont compris « le sens du combat que nous menons pour la reconquête du territoire et pour l’indépendance réelle du Burkina Faso ».
Auréolé par un tel acquis, il annonce : « 2024 sera une année au cours de laquelle nous allons continuer ce combat. Nous allons continuer à briser les chaînes de l’esclavage, à briser les chaînes du néocolonialisme qui nous empêchent de connaître le bonheur ». Au cours de cette même année, s’est-il engagé, « nous allons poursuivre les efforts de reconquête du territoire et amplifier la lutte. C’est pour cela qu’au niveau de la Défense, nous verrons la création de la première brigade de combat que nous avons dénommée, la Brigade spéciale d’intervention rapide qui regroupera les différents bataillons d’intervention rapide, un groupement de forces spéciales et un groupement spécifique ». Cela s’inscrit, poursuit le capitaine Traoré, dans le sens de la réorganisation de notre armée, de sa réarticulation, de la relocalisation des différentes forces en mesure de faire face à la situation sécuritaire.
Le plan d’équipement stratégique et de réorganisation des différentes forces qui a vu le jour en 2023 va se concrétiser en 2024 par l’arrivée de nouveaux moyens lourds de protection et l’augmentation de la puissance de feu des unités combattantes, promet-il. « En plus de ce volet, 2024 sera aussi une année de défis parce que nous nous sommes fixés des objectifs dans le domaine de la reconquête et aussi pour le retour des PDI dans leurs localités et leur sécurisation », assure le numéro 1 du Faso.
« Nous restons convaincus de notre trajectoire, de la ligne que nous avons adoptée. Il n’y a pas mieux que cet itinéraire que nous avons emprunté pour notre liberté, pour notre souveraineté et pour que le Burkina puisse prospérer », lance le capitaine aux siens.