En une semaine, au moins quatre attaques djihadistes ont pris pour cibles des détachements militaires. Des dizaines de soldats et civils ont été tués en une semaine.
Une attaque contre une caserne aurait été repoussée. Une autre visait au même moment un autre détachement dans le nord. Des sources locales et sécuritaires interrogées dimanche ont indiqué que deux attaques ont visé des détachements militaires le 24 décembre. « Une attaque d’envergure a visé le détachement de Sollé. Plusieurs victimes ont été enregistrées côté ami, mais la bravoure et la riposte des éléments a permis de repousser les assaillants » a précisé à l’AFP une des sources sécuritaires qui ajoute que les jihadistes « ont été traqués lors de leur repli et frappés par les vecteurs aériens ».
L’attaque avait été revendiquée plus tôt cette semaine par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), alliance jihadiste liée à Al-Qaïda, qui avait affirmé avoir tué « environ 60 soldats ».
Depuis le coup d’Etat en septembre 2022, la junte Burkinabé communique rarement lrd bilans officiels sur les attaques de jihadistes présumés. Selon la télévision d’État, un commando des forces spéciales a lancé samedi un assaut contre des jihadistes qui s’apprêtaient à attaquer la ville de Boulsa, dans la province du Namentenga.
Dans son discours de fin d’année, le président de transition Ibrahim Traoré a annoncé la création d’une « brigade spéciale d’intervention rapide ».