Au Nigeria, près de 300 enfants retrouvent leurs familles ce dimanche 24 mars 2024. Leur enlèvement avait plongé le pays dans l’angoisse pendant plus de deux semaines. Les responsables locaux confirment que les enfants sont sains et saufs.
Depuis 2014, au moins 1 400 élèves ont été pris en otage dans des écoles nigérianes. C’est un phénomène courant dans certaines régions du pays. Cette série d’enlèvements a débuté avec celui de centaines de lycéennes à Chibok, dans l’État de Borno, par les militants de Boko Haram.
Depuis lors, les enlèvements se sont concentrés principalement dans les régions nord-ouest et centrale du Nigeria. Dans ces régions, des groupes armés ciblent souvent les villageois et les voyageurs pour obtenir des rançons.
Bola Tinubu a tenu sa promesse
Le gouverneur de l’État de Kaduna, Uba Sani, se félicite de cette libération. Il ne donne cependant aucun détail sur le processus. Il exprime néanmoins sa gratitude envers le président nigérian Bola Tinubu pour son engagement. Tinubu avait promis de secourir les enfants « sans payer un sou » de rançon. C’est une position rare dans un pays où les rançons sont souvent versées pour obtenir la libération des victimes.
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L’identité des ravisseurs responsables de l’enlèvement à Kaduna reste inconnue. Certains habitants locaux pointent du doigt des groupes de bandits actifs dans la région. Des experts de la crise sécuritaire dans le nord-ouest du Nigeria affirment que les ravisseurs se cachaient dans les vastes forêts de la région.
Le gouverneur de Kaduna a exprime également sa reconnaissance envers les forces de sécurité, soulignant les nuits sans sommeil pour coordonner les opérations.
Cette libération marque un soulagement pour de nombreuses familles, mais souligne également le besoin urgent pour le Nigeria de renforcer ses efforts pour garantir la sécurité des écoliers et mettre fin à la menace persistante des enlèvements dans le pays.
