L’administration Trump envisage de rétablir des restrictions de voyage encore plus strictes que celles de son premier mandat. Un projet en cours pourrait interdire ou limiter l’entrée aux États-Unis pour les citoyens de 43 pays, dont de nombreux pays africains.
Une « liste rouge » prévoit une interdiction totale pour des pays comme la Somalie, le Soudan et la Libye. Une « liste orange » impose des restrictions sévères à des nations comme l’Érythrée, la Sierra Leone et le Soudan du Sud, limitant les visas aux voyageurs d’affaires les plus fortunés. Enfin, une « liste jaune » met en sursis 22 pays, dont le Mali, le Burkina Faso et la RDC, sommés d’améliorer leur coopération sécuritaire sous peine de sanctions migratoires.
Ces nouvelles mesures rappellent le « Muslim Ban » de 2017, vivement critiqué à l’époque et annulé par Joe Biden dès son arrivée au pouvoir. Aujourd’hui, cette proposition suscite déjà l’inquiétude, notamment en Afrique, où elle est perçue comme une politique discriminatoire ciblant en priorité des nations pauvres et non blanches.