Le général Al-Burhane, rejette toute forme de négociation et de tentative de réconciliation avec son rival Hamdane Daglo, responsable des forces de soutien rapide. Les deux se livrent une rude bataille depuis avril dernier.
En tournée dans plusieurs capitales africaines, Hemetti avait souligné l’idée d’une reprise des pourparlers devant aboutir à un cessez-le-feu. Une proposition rejetée vendredi par le chef de la transition soudanaise, qui estime inconcevable de parler de réconciliation avec des auteurs des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité commis au Darfour ouest et dans tout le Soudan.
Al-Burhane, le chef de l’armée soudanaise, qui s’est officiellement installé dans la ville de Port Soudan après avoir été chassé de Khartoum, la capitale, accuse les FSR, de violation des droits de l’Homme et s’étonne du soutien que ces paramilitaires reçoivent tant au Soudan qu’à l’étranger.
Les statistiques des organisations locales et internationales indiquent qu’au moins 12000 personnes ont été tuées et des milliers blessées depuis le déclenchement de la guerre à la mi-avril. Il n’y a pas encore de statistiques sur le nombre de soldats tués.