Sénégal : le ton monte entre le gouvernement et l’Assemblée nationale

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Le nouveau pouvoir sénégalais devrait dans les prochains jours dissoudre le Parlement dominé par l’opposition et réclamer des comptes à « des dizaines » de personnes au nom de la lutte contre la corruption, a déclaré mercredi le Premier ministre Ousmane Sonko.

Ousmane Sonko, s’exprimait devant les personnels de ses services alors que son gouvernement est menacé par une motion de censure déposée mardi par le camp de l’ancien président, toujours majoritaire à l’Assemblée nationale élue en 2022. « Je puis vous assurer qu’il n’y aura pas de motion de censure d’ici le 12 et que le 12, s’il plaît à Dieu, ces gens auront autre chose à faire que d’être députés », a-t-il dir selon une vidéo publiée sur les réseaux sociaux.

Dans le système sénégalais, le président de la République a besoin d’une majorité parlementaire pour mettre en oeuvre les politiques de rupture qu’il a promises au nom d’un panafricanisme de gauche et de la justice sociale. Aux termes de la Constitution, le président peut dissoudre l’Assemblée, mais pas avant deux années de législature. Il pourra passer à l’acte à partir du 12 septembre, a rapporté la presse, en faisant état d’un avis du Conseil constitutionnel consulté par le pouvoir.

Ousmane Sonko a indiqué mercredi que le gouvernement entendait présenter en septembre les « nouveaux référentiels de politique publique » d’ici à 2050 et pour les cinq et dix années à venir. Il a cité la rationalisation et l’intégrité en grands principes d’emploi de l’argent public. 

Dorcas GANMAGBA
Dorcas GANMAGBA
Journaliste, Rédaction en Chef

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