Au moins 13 militaires sud-africains ont été blessés jeudi dans des combats dans l’est de la RDC. Un soldat de la Force de défense nationale sud-africaine, SANDF a également été tué. Les affrontements opposaient les soldats à la rébellion du M23. Le mouvement est considéré par la RDC comme « terroriste ».
Des tirs d’artillerie lourde ont été entendus tout au long de la journée du jeudi. Un communiqué de la SANDF précise que tous les blessés ont été évacués vers l’hôpital. « Tous les blessés ont été évacués vers l’hôpital de Goma et sont en train de se rétablir. Deux véhicules blindés ont par ailleurs été endommagés lors des affrontements ».
Depuis le début de 2024, une force régionale de la SADC, composée essentiellement d’éléments militaires de l’Afrique du Sud, de la Tanzanie et du Malawi, a été déployée dans la province du Nord-Kivu. L’objectif est de contrer notamment le M23, qui a pris contrôle de nombreux territoires en RDC.
En effet, le Nord-Kivu est en proie depuis fin 2021 à un conflit qui oppose le M23 à l’armée congolaise. La région est le théâtre de violences de groupes armés issus des guerres régionales des années 1990.
Les affrontements se sont dernièrement intensifiés vers Sake. La ville est située à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de Goma. Elle est aussi considérée comme un verrou stratégique sur la route de la capitale provinciale.
La RDC, les Nations unies et les pays occidentaux accusent le Rwanda de soutenir les rebelles. Le but serait de contrôler les vastes ressources minérales de la région. Des accusations que Kigali réfute.
