Moussa Faki Mahamat, en fonction depuis 2017, quittera la présidence de la Commission de l’Union africaine au début de 2025. À sa deuxième réélection, le tchadien avait obtenu le soutien de 51 des 55 Etats membres.
L’un des éventuels successeurs, est l’ancien Premier ministre kenyan, Raila Odinga. Mais même si sa candidature a déjà reçu le soutien du président kenyan William Ruto, son âge (80 ans), semble constituer un handicap. Plusieurs autres prétendants se positionnent mais aucun d’entre eux n’est encore officiellement candidat.
Parmi eux, figure l’ancien ministre des Affaires étrangères de l’Union des Comores, Souef Mohamed El-Amine. Il est l’actuel représentant spécial de la Commission de l’UA et chef de la Mission de maintien de la paix en Somalie. Souef Mohamed El-Amine pourrait bien succéder à Moussa Faki Mahamat. Ce dernier l’a nommé aux postes qu’il occupe en septembre 2022. Le diplomate pourrait compter sur le soutien d’Azali Assoumani, le chef d’État comorien. Ce dernier a occupé la présidence de l’UA en 2023.
Parmi les autres prétendants les plus régulièrement cités figurent le ministre djiboutien des Affaires étrangères, Mahmoud Ali Youssouf, qui aura 59 ans en 2025, ainsi que l’ancien chef de l’État malgache, Hery Rajaonarimampianina. Âgé de 66 ans l’année prochaine, ce dernier a déjà confirmé sa volonté de se présenter, mais attend toujours le soutien officiel de son successeur, l’actuel président Andry Rajoelina.
La seule certitude est que le nouveau président de la Commission de l’Union Africaine viendra d’un des 14 pays de l’Afrique de l’Est. Mais une règle stipule que « la rotation intrarégionale doit suivre l’ordre alphabétique anglais ». Ce qui placerait les Comores en tête de la liste des prétendants.