L’ancien président sud-africain Jacob Zuma n’a pas le droit de se présenter aux prochaines élections.
La commission électorale indépendante maintient une objection contre sa candidature. En juillet 2021, Jacob Zuma a été condamné à 15 mois de prison pour avoir défié un ordre de la Cour de se présenter devant une commission judiciaire. La Cour enquêtait sur des allégations de corruption durant sa présidence de 2009 à 2018. Il a bénéficié d’une libération conditionnelle pour raisons médicales au bout de deux mois. Il est autorisé à purger le reste de sa peine en résidence surveillée.
La Constitution sud-africaine interdit aux personnes reconnues coupables et condamnées à plus de 12 mois d’emprisonnement, sans possibilité d’amende, d’exercer une fonction publique. Zuma, 81 ans, a jusqu’au 2 avril pour faire appel de la décision de la commission.
Jacob Zuma est désormais le visage d’un nouveau parti politique. Il s’agit du parti uMkhonto weSizwe, abrégé en MK. C’est le nom de l’ancienne aile militaire de l’ANC. L’ancien président s’est devenu un acteur important des prochaines élections après avoir quitté le Congrès national africain, ANC.
Son combat contre l’ANC a été porté devant certaines des plus hautes juridictions du pays, le parti MK ayant remporté une victoire cette semaine lorsqu’un tribunal a rejeté la demande de l’ANC visant à radier le parti MK et à lui interdire de participer aux élections.