Sept membres d’une unité paramilitaire au Nigeria sont portés disparus après une attaque du groupe jihadiste Boko Haram dans l’Etat de Kaduna (nord), a indiqué mercredi la Nigeria Security and Civil defense corps, NSCDC, une unité de sécurité gouvernementale.
« Environ 7 agents du NSCDC sont actuellement portés disparus après un combat et des recherches sont en cours pour les localiser dans la brousse », a indiqué Babawale Afolabi, le porte-parole de la NSDC, un organe créé pour protéger les infrastructures du pays. « D’autres, qui ont différents types de blessures, ont été pris en charge par un établissement médical », a-t-il ajouté.
Selon le porte-parole, 50 membres du groupe jihadiste Boko Haram ont été tués lors de cette embuscade lundi, alors qu’un convoi de « 9 officiers et 71 autres gradés » surveillaient des installations électriques dans la localité de Farin Kasa, dans l’Etat de Kaduna.
Les paramilitaires ont été piégés par « 200 membres armés de Boko Haram » qui « ont ouvert le feu en apercevant le long convoi de l’équipe de surveillance du NSCDC » du haut d’une colline.
Depuis plusieurs années, le nord du Nigeria est en proie aux attaques de groupes jihadistes de la région, Boko Haram et sa faction rivale, l’Etat islamique en Afrique de l’Ouest, Iswap, et de groupes criminels armés, appelés localement « bandits ».
En octobre, les jihadistes ont été accusés d’avoir vandalisé la ligne de transmission entre Shiroro et Mando, des localités situées dans l’Etat du Niger, affectant la fourniture électrique dans 19 des 36 Etats du pays et plongeant dans le noir la population de cette région pendant plusieurs semaines.