Celeste Wallander, haut responsable du Pentagone a déclare que les Etats-Unis n’ont pas reçu de demande officielle pour quitter le pays. Elle précise qu’ils ont reçu des signaux contradictoires sur la question.
Wallander a indiqué que le CNSP avait déclaré que l’accord sur le statut des forces, qui fixe les conditions de la présence militaire américaine dans un pays, était désormais nul et non avenu. Cependant, elle a ajouté que la junte « nous a assuré que les forces militaires américaines étaient protégées et qu’elle ne prendrait aucune mesure susceptible de les mettre en danger ».
L’armée américaine compte encore environ 650 soldats et plusieurs centaines de membres du personnel de soutien au Niger. Le pays a été par le passé une plaque tournante pour les opérations de lutte contre le terrorisme.
Elle affirme que les États-Unis continuent d’étudier les moyens de mener des opérations contre les organisations extrémistes violentes dans la région.
Selon Sabrina Singh, secrétaire de presse adjointe du Pentagone, le pays personnel américain s’est regroupé sur une seule base et continue de mener des opérations de drones.
« Des conversations sont en cours avec le CNSP pour discuter de la voie à suivre », a déclaré Sabrina Singh. Certains législateurs américains se sont demandés comment le Niger avait pu passer d’un allié stratégique à une junte en si peu de temps.
Le général Michael Langley, chef du commandement américain pour l’Afrique, avance que la désinformation avait joué un rôle important au Niger et dans plusieurs gouvernements.
