La célèbre avocate et femme politique rebondit sur la sphère politique camerounaise. Michelle Ndoki compte concevoir son propre parti après avoir été expulsée du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) de Maurice Kamto.
Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC a peut-être donné congé à l’avocat mais Michelle n’est pas prête à laisser la politique. Si sa vision politique et à ses ambitions ne vont plus dans la ligne droite du principal parti d’opposition dirigé par Maurice Kamto, Ndoki est convaincu qu’elle a son mot à dire au Cameroun.
Que lui reproche le parti de l’opposition ?
Il est notamment reproché à l’avocate au barreau du Cameroun d’avoir proféré des « allégations mensongères et diffamatoires » à l’encontre du président national du MRC, Maurice Kamto, sur les réseaux sociaux le 7 juin. Michelle Ndoki est aussi accusée d’avoir « remis en cause l’authenticité des statuts du parti », d’avoir remis en cause la décision du parti de boycotter les élections municipales et législatives de février 2020, ou encore d’avoir « répandu des mensonges » sur les statuts du MRC.
La réponse de Ndoki
En réponse à son exclusion, Ndoki porte l’ambition de se présenter aux élections de 2025. Elle veut créer son propre parti. Au cours d’une interview sur Canal 2 international, le 16 juillet, soit deux jours après son exclusion du MRC, l’avocate a révélé vouloir lancer « le Mouvement des bâtisseurs du Cameroun (MBC) ». Ce nouveau parti, dont les contours restent à définir, a pour ambition de « conquérir le pouvoir de manière structurée », a-t-elle indiqué. Michelle se sent libre de bâtir l’avenir avec les enfants de sa terre. Elle pense qu’il faut sortir de ces carcans et créer des espaces de discussion entre amoureux du Cameroun.
Nelly BEHANZIN