Au Kenya, les populations exigent la démission du président William Ruto. Plus d’une semaine après l’annonce explosive du projet de loi de finances visant à instaurer de nouvelles taxes au Kenya, la mobilisation anti-gouvernementale continue.
Dans la capitale, à Nairobi, des affrontements entre forces de l’ordre et manifestants ont éclaté une nouvelle fois ce mardi. La police anti-émeute a tiré des gaz lacrymogènes sur des manifestants. Les manifestants ont mis le feu sur la route principale traversant le centre de la capitale, et ont jeté des pierres sur la police dans le quartier central des affaires.
En dehors de la capitale, des centaines de manifestants ont défilé à Mombasa, la deuxième plus grande ville du Kenya. Ils portaient des feuilles de palmier, soufflaient dans des klaxons en plastique et frappaient des tambours en scandant » Ruto doit partir ! »
Depuis la semaine dernière, le projet de loi a déclenché des troubles meurtriers. Après plusieurs journées de mobilisation, au moins 39 personnes sont mortes dans les manifestations, selon la Commission nationale kényane sur les droits humains.