Le Kenya met Tiktok sur la sellette

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Des critiques croissantes fusent à l’encontre de TikTok. Le Kenya exige que TikTok démontre son respect des lois locales sur la protection des données et la vérification des utilisateurs.

Selon le ministre de l’Intérieur du Kenya, Kithure Kindiki, TikTok diffuse de la propagande. Il indique que la plateforme sert à commettre des fraudes et distribuer des contenus à caractère sexuel. « Le gouvernement, par l’intermédiaire du bureau (…) des données, a contacté TikTok et fait part de ses préoccupations concernant ses activités de traitement », a t-Il déclaré. TikTok subit la pression de plusieurs régulateurs pour protéger les utilisateurs des contenus préjudiciables. 

La plateforme, qui appartient à la société chinoise ByteDance, n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire. En réponse à des critiques similaires dans d’autres pays, il a défendu son bilan en matière de confidentialité des utilisateurs.

La semaine dernière, l’organisme italien de surveillance de la concurrence a infligé une amende de 10 millions d’euros au total à trois unités de TikTok.  Ces unités étaient ciblées pour des contrôles inadéquats de contenus potentiellement dangereux pour les utilisateurs jeunes ou vulnérables.

L’entreprise risque également une interdiction aux États-Unis à moins que ses propriétaires chinois vendent TikTok dans un délai d’environ six mois, selon les termes d’un projet de loi adopté par la Chambre des représentants américaine.

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