Aya Nakamura est au cœur d’une polémique concernant sa potentielle participation à la cérémonie d’ouverture des JO.
Tout est parti de l’hebdomadaire français L’Express. Selon lui, l’intéressée aurait évoqué avec le président Emmanuel Macron la possibilité de reprendre Edith Piaf à l’ouverture des JO. L’hypothèse a vite suscité des réactions pour le moins contrastées, voire virulentes sur les réseaux sociaux. Une partie de la classe politique s’est emparée du sujet. Dimanche, des huées ont retenti à l’évocation de l’artiste lors d’un meeting de campagne du parti d’extrême droite Reconquête.
Aya Nakamura soutenue par les artistes et les politiques
Sur X un groupuscule d’ultra-droite Les Natifs, a brandi une banderole sur laquelle on peut lire : « Y’a pas moyen Aya, ici c’est Paris, pas le marché de Bamako !« , une référence aux paroles du tube « Djadja ». Les députés de gauche EELV Sandrine Rousseau et LFI Antoine Léaument y voient l’expression du racisme ordinaire.
L’artiste a réagi sur les réseaux sociaux, en accusant ses détracteurs d’être racistes. Dadju, l’un des poids lourds du R’N’B en France, a aussi pris la défense de la chanteuse. « C’est pour ca qu’on est en retard ici. Vous lynchez la plus grosse artiste du pays avec des arguments de CM1. » a-t-il écrit.
La ministre française des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, a également apporté son soutien à la chanteuse. « Chère Aya Nakamura, foutez-vous du monde entier », a-t-elle écrit sur X.
« Nous avons été très choqués par les attaques racistes visant Aya Nakamura ces derniers jours. Total soutien à l’artiste française la plus écoutée dans le monde », a réagi de son côté le comité d’organisation des JO de Paris.
Les anti-Aya Nakamura dénoncent les libertés qu’elle prend avec la langue française. Ils citent notamment le titre « Djadja », où elle mêle vocabulaire et images venues des quatre coins du monde.