Le 7 octobre à l’aube, des centaines de combattants du Hamas s’infiltrent en Israël depuis Gaza et se livrent à des massacres dans des localités frontalières et un festival de musique.
Environ 1.140 personnes, en majorité des civils, sont tuées côté israélien, selon un décompte fait à partir des chiffres officiels israéliens. Quelque 250 otages et corps sont emmenés à Gaza.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu promet d' »anéantir » le Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l’Union européenne et Israël.
Appel à évacuer vers le sud de Gaza
Après avoir riposté par des bombardements massifs et soumis la bande de Gaza à un siège complet, Israël appelle le 13 octobre les habitants de la ville de Gaza à évacuer vers le sud.
Selon l’ONU, 1,9 million de personnes, soit environ 85% des habitants du territoire, seront déplacées.
Frappe sur un hôpital à Gaza
Le 17 octobre, une frappe touche l’hôpital Ahli Arab de la ville de Gaza, faisant au moins 471 morts, selon le ministère de la Santé du Hamas, entre « 100 et 300 » selon le renseignement américain.
Le Hamas et le Jihad islamique accusent Israël, qui dément.
Début de l’offensive terrestre
L’armée israélienne lance à partir du 27 octobre une campagne terrestre. Elle bombarde aussi à plusieurs reprises des camps de réfugiés, comme Jabaliya (nord), faisant des dizaines de morts selon le Hamas.
Le 15 novembre, elle investit l’hôpital al-Chifa de Gaza, où selon elle le Hamas a installé un QG militaire, ce que le mouvement palestinien dément.
La quasi-totalité de l’hôpital est évacuée trois jours plus tard.
Trêve de 7 jours
Le 24 novembre débute une trêve entre Israël et le Hamas. L’accord permet la libération en sept jours de 80 otages israéliens ou binationaux, en échange de celle de 240 prisonniers palestiniens.
Sont aussi relâchés 25 étrangers ou binationaux, en majorité des travailleurs agricoles thaïlandais.
La trêve permet l’entrée, depuis l’Egypte, de convois plus massifs, mais toujours insuffisants selon l’ONU, d’aide humanitaire.
Des chars dans le sud de Gaza
L’armée israélienne fait entrer des dizaines de chars, le 4 décembre, dans le sud de la bande de Gaza, sur lequel elle a multiplié les raids aériens depuis la reprise des hostilités.
Des combats au sol font rage dans les villes de Khan Younès et Rafah.
Veto américain à l’ONU
Le 8 décembre, les Etats-Unis mettent leur veto à une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU réclamant un « cessez-le-feu humanitaire immédiat ».
Deux semaines plus tard, le conseil adoptera une résolution exigeant l’acheminement « à grande échelle » de l’aide humanitaire à Gaza où, selon un rapport de l’organisation, la moitié de la population souffre de faim extrême ou sévère.
Attaques contre des navires en mer Rouge
En soutien aux Palestiniens, les rebelles Houthis du Yémen, alliés de l’Iran et solidaires du Hamas, multiplient les attaques contre des navires en mer Rouge.
Le 18 décembre, Washington annonce la formation d’une coalition internationale visant à contrer ces attaques, qui entravent le trafic maritime.
A partir du 12 janvier, les forces américaines et britanniques mènent une série de frappes contre les Houthis, de nouveau qualifiés d’entité « terroriste » par Washington.
Numéro 2 du Hamas tué au Liban
Le 2 janvier, le numéro deux du Hamas, Saleh al-Arouri, est tué près de Beyrouth dans une frappe attribuée à Israël
Le 8, un chef militaire du Hezbollah est tué dans une frappe israélienne au Liban, ravivant les craintes d’une extension régionale du conflit.
Le Hamas admet des « erreurs »
Dans un rare document sur son attaque du 7 octobre, le Hamas admet le 21 janvier « des erreurs » ayant provoqué la mort de civils mais nie les avoir visés délibérément.
L’organisation exige « l’arrêt immédiat de l’agression israélienne » comme condition à la libération de la centaine otages israéliens qu’il détient toujours, ce qui est « catégoriquement » rejeté par M. Netanyahu.