Deux incendies ont eu lieu samedi soir et un autre tôt dimanche. Le plus important, s’est déclaré dans la localité de Mfuleni à 30 kilomètres au sud-est du Cap. Il a détruit quelque 150 habitations de fortune, laissant près de 2.000 personnes sans abri.
Il n’y a pour l’heure, aucune information sur l’origine de ces incendies. Mais des enquêtes sont en cours.
« Une homme et une femme ont été grièvement brûlés et ont été déclarés morts par les médecins. », a déclaré le porte-parole des services d’incendie et de secours du Cap, Jermaine Carelse, dans un communiqué.
Ces drames sont fréquents dans en Afrique du sud. Ces incendies constituent une menace pour la habitants des bidonvilles qui se développent en périphérie des grandes agglomérations.
30 ans après la fin de l’apartheid, la propriété foncière et la politique du logement restent des questions très controversées en Afrique du Sud. C’est aussi un sujet de campagne essentiel avant les élections générales du 29 mai.
Selon le ministère du Logement, en 2022, 12,3% des Sud-Africains vivaient dans des habitations de fortune. Cette crise du logement prend un tour particulièrement aigu au Cap. C’est la deuxième ville dont la population a enflé de 30% en une décennie.
Le pourcentage de mal logés, habitant des constructions informelles de carton et de taules, a empiré depuis 1996. Elle a atteint 18,2% au dernier recensement de 2011 (contre 16,7% en 1996, et 13,6% en moyenne nationale en 2011).