La violence continue de s’intensifier en Haïti. Lundi, la capitale Port-au-Prince a été la cible de deux attaques. L’agression a fait au moins une douzaine de morts. Le gouvernement avait donc décidé de prolonger le couvre-feu nocturne.
Des véhicules carbonisés et des débris jonchent les rues de la ville. Les infrastructures sont endommagées, tandis que des coups de feu retentissent encore tout au long de la journée.
« Depuis trois semaines, Port-au-Prince est plongée dans le chaos avec les multiples attaques d’un gang dirigé par Jimmy Cherizier, alias ‘Barbecue’, un ancien officier de police. Ils ont d’abord attaqué la prison principale de Port-au-Prince, permettant à plus de 2 000 détenus de s’échapper. Ils ont ensuite attaqué un bâtiment gouvernemental, ce qui a contraint le gouvernement à instaurer l’état d’urgence et un couvre-feu. Le couvre-feu est en vigueur de 18 heures à 5 heures du matin ». Il s’agit là de là déclaration Wilner Bossou, journaliste de China Global Television Network CGTN
L’escalade de la violence et des troubles perturbent la vie quotidienne dans la capitale haïtienne.Ils ont provoqué le déplacement de nombreux habitants, qui ont cherché refuge partout où ils ont pu. Certains se sont même réfugiés dans des écoles vacantes et d’autres bâtiments publics. Les hôpitaux de la ville sont vides. Les médecins et les infirmières fuient craignant pour leurs vies.
Depuis l’assassinat du président Jovenel Moise en juillet 2021, des gangs et des groupes criminels ont comblé le vide laissé par le pouvoir. Haïti devait organiser des élections avant le 7 février de cette année, mais celles-ci n’ont pas eu lieu, ce qui a provoqué des troubles sociaux.