L’ancien président du Gabon Ali Bongo a entamé, le 14 mai, une grève de la faim pour dénoncer des tortures dont plusieurs membres de sa famille seraient victimes.
Soutenu par ses deux autres fils Jalil et Bilal Bongo, eux aussi en résidence surveillée, Bongo proteste contre les actes barbares dont seraient victimes sa femme Sylvia et à son fils et proche conseiller Nouredinne.
Selon les avocats de la famille Bongo, Nouredinne a été soumis à des sévices inhumains, allant des coups de fouet à des tortures à l’électricité avec un taser, en passant par des étranglements et des coups avec des objets contondants tels qu’un marteau et un pied de biche. Sylvia aurait, elle fait l’objet de coups et d’étranglements.
Une plainte a été déposée à Paris, pour obtenir la désignation d’un juge d’instruction chargé d’enquêter sur ces allégations. Avec cette procédure, la défense de la famille Bongo vise à obtenir la désignation d’un juge d’instruction en France pour enquêter sur ces accusations.
Une première plainte simple déposée par l’épouse d’Ali, Sylvia Bongo, le 1er septembre, deux jours après le coup d’État, pour dénoncer cette détention arbitraire, a déjà été classée en octobre, d’après les avocats.
Ali Bongo Ondimbaa perdu le pouvoir suite à un coup d’État mené par le général Brice Oligui Nguema, en août 2023.