Le bilan d’un éboulement survenu cette semaine au Cameroun est monté samedi à douze morts, selon un décompte de la télévision d’Etat CRTV, les autorités excluant de trouver des survivants alors que plusieurs dizaines de personnes sont toujours portées disparues. « Il n’y a plus de possibilités de trouver des survivants », a estimé le gouverneur de l’Ouest, Augustine Awa Fonka, sur la CRTV.
Le dernier des douze corps a été sorti des décombres samedi matin, selon le bilan de la CRTV. Les recherches sont toujours en cours avec l’aide de volontaires. Le premier éboulement, survenu mardi sur la falaise de Dschang, à 345 km au nord-ouest de la capitale Yaoundé, a coupé momentanément la circulation et des engins de chantier ont été dépêchés sur place. Un deuxième éboulement « de grande ampleur » est survenu pendant les travaux et a enseveli « trois engins lourds engagés dans le déblaiement » et des véhicules de passagers, a ensuite précisé le gouverneur.
Les routes camerounaises sont réputées dangereuses, avec près de 3.000 morts chaque année dans des accidents de la circulation, soit plus de 10 morts pour 100.000 habitants, selon les dernières données de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) publiées en 2023.
Traversant une zone montagneuse de l’ouest du pays, la route de la falaise de Dschang est particulièrement accidentogène. Début septembre, un véhicule gros porteur qui transportait des passagers a basculé dans un ravin près de la ville de Dschang, faisant 8 morts et 62 blessés, dont huit enfants