Sylvia Bongo inculpée pour « blanchiment de capitaux, recel, faux et usage de faux»

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L’épouse de l’ancien président du Gabon Ali Bongo Ondimba, Sylvia Bongo Ondimba Valentin, est inculpée de « blanchiment de capitaux » et maintenue en résidence surveillée. 

« Madame Sylvia Bongo Ondimba Valentin a comparu le jeudi 28 septembre devant le juge d’instruction qui l’a inculpée de blanchiment de capitaux, recel, faux et usage de faux (…) avant qu’une assignation à résidence ne soit ordonnée », a déclaré le procureur André Patrick Roponat dans une brève allocution sur les chaînes de télévision publiques. 

Selon le quotidien gabonais l’Union, l’ancienne première Dame aurait fait usage d’un cachet fabriqué au Maroc, à l’aide duquel elle aurait engagé le pays probablement sur la scène internationale.

Noureddin Bongo Valentin, le fils du couple, est déjà inculpé et incarcéré notamment pour « corruption » et « détournements de fonds publics », avec plusieurs ex-jeunes membres du cabinet présidentiel et deux ex-ministres. Ils avaient été montrés au pied d’innombrables malles, valises et sacs débordant de billets de banque. Des centaines de millions d’euros avaient alors été saisis à leurs domiciles.

Depuis le coup d’Etat, Ali Bongo était placé en résidence surveillée mais déclaré libre de ses mouvements une semaine après. Sylvia Bongo Valentin, elle, a été placée en résidence surveillée, isolée de son époux, et ses avocats français avaient dénoncé une « détention arbitraire ».

Dorcas GANMAGBA

Dorcas GANMAGBA
Dorcas GANMAGBA
Journaliste, Rédaction en Chef

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