L’Union africaine a indiqué qu’elle « soutenait fermement » la demande de la Somalie de ralentir le retrait de sa force déployée dans le pays.
Le Conseil de paix avait adressé une demande au gouvernement somalien pour ne voir partir que 2.000 soldats en juin. Les 2.000 restants partiront en septembre.
La troisième et avant-dernière phase du retrait de la force de la force de l’UA en Somalie, s’achève le 31 décembre 2024. La dernière phase prévoyait le départ d’ici fin juin de 4.000 des 13.500 soldats encore présents.
Le CPS de l’UA a appelé à « la mise en place d’une nouvelle mission de l’Union africaine pour la Somalie […] pour les arrangements de sécurité post-Atmis qui devraient être autorisés par les Nations unies. ».
La force, l’Atmis, est formée de troupes du Burundi, de Djibouti, d’Ethiopie, du Kenya et d’Ouganda. Elle aide l’armée somalienne qui affronte depuis plus de 17 ans les shebab, affiliés à Al-Qaïda. L’Atmis tire son mandat de l’UA, mais doit être « autorisée » par le Conseil de sécurité de l’Onu. Le premier contributeur financier direct de l’Atmis est l’Union européenne, qui a débloqué 70 millions d’euros pour 2024.
C’est Les deux premières phases de retrait, ont vu le départ de 5.000 hommes sur les quelque 19.000. Au cours de la deuxième phase, 3.000 hommes ont quitté la Somalie et sept bases ont été transférées au gouvernement somalien. Elle s’est achevée début février avec quatre mois de retard sur le calendrier. Mogadiscio avait déjà réclamé une « pause technique » en raison « de plusieurs revers importants » face aux shebab.