Les conclusions du « dialogue national » sont aux mains du président Macky Sall. Elles préconisant d’organiser la présidentielle au Sénégal le 2 juin. Le document provoque la colère de l’opposition.
L’opposition en colère
Les participants au « dialogue national » invoquent l’article 36 de la Constitution Selon cet article, le président « reste en fonction jusqu’à l’installation de son successeur ».
Un collectif regroupant 16 candidats de l’opposition plaide pour l’organisation du scrutin avant l’expiration du mandat.
Les Sénégalais devaient se rendre aux urnes le 25 février. Mais à trois semaines du scrutin, le chef de l’État a décrété le report de l’élection. Il invoquait les dissensions causées par la validation des candidatures. Il pointait aussi le risque de nouvelles violences après celles, meurtrières, de 2021 et 2023.
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Dénoncé comme un « coup d’État constitutionnel » par l’opposition, ce report a provoqué une crise qui a fait quatre morts. Le Conseil constitutionnel a depuis déjugé Macky Sall. Mais le pays est plongé dans l’incertitude, est dans l’attente d’une nouvelle date de scrutin.
Un « Front de la résistance », alliance de l’opposition et d’organisations de la société civile, a mobilisé des centaines de sympathisants à Dakar. Il entend maintenir la pression avec des rassemblements annoncés mercredi et samedi.