La junte au pouvoir au Mali inflige des sanctions financières à deux chefs jihadistes et quatre chefs de la rébellion touareg.
Un arrêté du ministère de l’Economie gèle pour six mois renouvelables « les biens et ressources économiques » d’Iyad Ag Ghaly et Amadou Kouffa. Le premier est à la tête du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans GSIM et le deuxième est le chef de la Katiba Macina, dans la même alliance.
Quatre autres hommes sont également visés. Il s’agit Alghabass Ag Intalla, Bilal Ag Acherif, Fahad Ag Almahmoud et Achafagui Ag Bouhada. Tous chefs de la rébellion touareg.
Ils sont tous décrits comme de nationalité malienne. Tous sont accusés d' »actes de terrorisme », « financement du terrorisme », « atteinte à l’intégrité du territoire » ou « association de malfaiteurs ».
Les six hommes figuraient déjà sur une liste de personnes visées par une enquête.
Le Mali est en proie depuis 2012 aux agissements des groupes affiliés à Al-Qaïda et à l’organisation Etat islamique. La crise sécuritaire se double d’une crise humanitaire et politique profonde. La rébellion à dominante touareg avait signé un accord de paix en 2025. Elle a repris les hostilités dans le nord l’an dernier.