C’est une affaire d’escroquerie de grande ampleur sur le plus grand réseau social. Plus d’un tiers des annonces sur le service de vente en ligne «Facebook Marketplace» au Royaume-Uni, «pourraient être des escroqueries», a alerté jeudi la banque britannique TSB Bank, filiale de l’espagnole Sabadell, dans une étude. La banque affirme dans un communiqué que «34% des annonces» analysées par une équipe d’experts «étaient frauduleuses, dans la mesure où le vendeur avait utilisé des techniques connues pour être couramment utilisées par les criminels de la fraude à l’achat».
Parmi les méthodes frauduleuses employées figurent des renvois vers de faux sites web, des refus de rencontre en personne, des exigences d’un paiement en avance ou encore des articles prétendument «neufs» pourtant vendus des centaines de livres de moins que le prix réel, précise TSB.
Les experts ont d’ailleurs basé leur enquête sur 100 publications disponibles publiquement sur la plate-forme gérée par Meta, la maison mère de Facebook. On y trouve tout type de biens à vendre, comme des chaussures, des sacs, des voitures ou encore des produits électroménagers. Ainsi, la TSB Bank estime que les consommateurs britanniques ont perdu environ 60 millions de livres, soit 70 millions d’euros, à cause de ces pratiques frauduleuses.
Selon le classement du site Le Blog du Modérateur, Facebook est le réseau social le plus utilisé chez les 16-64 ans. En effet, 73,3% d’entre eux disposent d’un compte, contre 30,9% pour X, anciennement Twitter.