En RDC, les autorités du Sud-Kivu, ont annoncé la suspension de toutes les activités minières. L’objectif serait de « remettre de l’ordre » dans le secteur.
L’exploitation minière dans cette partie de l’est de la RDC, en proie aux violences de groupes armés et source de trafics vers les pays voisins tels que le Rwanda, a toujours posé problème. Des mesures plus ou moins radicales ont été annoncées par le passé, mais sans effet notable. Dans la foulée des élections générales de décembre dernier, qui ont vu la réélection du président sortant Félix Tshisekedi, les élections des gouverneurs ont eu lieu en mars.
Un arrêté provincial daté du 18 juillet et diffusé vendredi estime que « les services étatiques habilités à exercer dans les sites miniers ne savent plus remplir correctement leurs missions suite au désordre occasionné par les exploitants. » Il stipule que « sont suspendues toutes les activités liées à l’exploitation minière sur toute l’étendue de la province » et que « toutes les sociétés, entreprises et coopératives visées (…) sont tenues de quitter les sites et lieux d’exploitation dans les 72 heures. ».
Dans un communiqué séparé, les autorités provinciales annoncent qu’une réunion sera organisée avec les sociétés minières et leurs coopératives partenaires, le 30 juillet au bureau du gouverneur.