Dans l’attente des Jeux olympiques de Paris, le Stade de France cherche également un nouveau concessionnaire ou propriétaire. Les offres de candidats sont déposées ce mercredi.
Les procédures de vente et de renouvellement de concession lancées en mars 2023 parallèlement par l’Etat français, propriétaire du mythique Stade de France situé à Saint-Denis à Paris, connaissent ce mercredi une étape décisive dans leur aboutissement. Les probables intéressés devraient déposer leurs offres. La concession actuelle octroyée en 1995 au consortium Vinci-Bouygues arrivant en effet à échéance en juin 2025. Prévue initialement mi-novembre, la date de remise des offres a été repoussée au 3 janvier. Déjà une première phase avait permis aux candidats intéressés de se manifester.
Dans le lot des candidats on cite le consortium Vinci-Bouygues intéressé aussi bien par la concession que la vente, selon plusieurs sources proches du dossier, ainsi que GL Events appuyé par « Paris Entertainment Company », ex-société anonyme d’exploitation SAE POPB détenue majoritairement par la ville de Paris, et qui exploite l’Accor Arena, le Bataclan, et la future Arena La Chapelle. En conflit avec la mairie de Paris qui n’entend pas lui céder le Parc des Princes, Qatar Sports Investments (QSI), propriétaire du PSG, suit également le dossier de près.
Cette candidature est toutefois vue par de nombreux observateurs comme une manière de mettre la pression sur Anne Hidalgo, maire de Paris, pour relancer les échanges sur le Parc des Princes.
Si les autres prétendants, pour un rachat ou une concession, restent silencieux, le consortium Vinci-Bouygues s’affiche comme un sérieux prétendant.
Les offres seront étudiées en 2024 et l’Etat décidera de l’option à retenir dans les deux procédures. L’attribution est prévue pour 2025.
Le Stade de France qui a sacré, en 1998, championne du monde l’équipe de France de football, il faut le souligner, vaudrait « entre 400 et 600 millions d’euros » selon certaines indiscrétions.