Ali Bongo sera candidat à sa propre succession à la tête du Gabon pour l’élection présidentielle du 26 août prochain. Il l’a annoncé lui-même ce dimanche 9 juillet près de Libreville. Sa candidature ne faisait pas de doute. Il est pour l’heure, grand favori du scrutin, face à une opposition qui avance en rang dispersé.
Ali Bongo a été élu pour la première fois en 2009 après la mort de son père. Plus tôt, en 1999 il avait été nommé à la Défense et a donc eu le temps de se préparer à prendre les rênes.
Du père au fils
La dynastie BONGO règne sur le Gabon, depuis plus de 55 ans. Le père Omar Bongo a gouverné le pays pendant plus de 4 décennies. Le bilan de ses années de présidence, pour la plupart des gabonais est négatif. Bongo père a exercé un pouvoir personnel et autocratique.
Stratégie des successions
Est-ce que la 3ème génération arrivera au pouvoir ?
Noureddine Bongo-Valentin le fils d’Ali Bongo a été Coordinateur des Affaires présidentielles, du 5 décembre 2019 au 13 septembre 2021. Il était chargé de transmettre les souhaits de son père au reste de la machine gouvernementale et avait toute latitude pour intervenir en son nom dans tous les domaines. Les fils appelés au côté de leurs pères présidents, sont pour la plupart du temps, nommés à des postes avec des intitulés suffisamment vagues pour leur permettre de s’occuper de tout à la fois. Ils veillent sur l’agenda du président et sont préparés à la gestion de la fortune du clan et des missions délicates.