L’Angola a quitté l’Organisation des pays exportateurs de pétrole OPEP. La raison évoquée est celle de différends concernant le plafond de production qui a fait naître des doutes quant à la capacité du groupe à contrôler le marché pétrolier. Le 30 novembre, le groupe de l’OPEP a annoncé la mise à jour des quotas de production pour l’Angola, le Congo et le Nigeria, comme convenu lors de la précédente réunion ministérielle en juin. Selon les informations, les niveaux de production des trois pays ont été fixés à 1,11 million de barils par jour, 277 000 de barils par jour et 1,5 million de barils par jour, respectivement.
Le dernier rapport mensuel de l’OPEP sur le marché du pétrole révèle que la production quotidienne de pétrole du pays a diminué de 37 000 barils en novembre, atteignant 1,3 million de barils. « Si nous restons dans l’OPEP, l’Angola sera contraint de réduire sa production, ce qui va à l’encontre de notre politique qui consiste à éviter le déclin et à respecter les contrats », avait expliqué Diamantino Pedro Azevedo, ministre angolais du Pétrole.
Le groupe de l’OPEP, qui compte 13 membres, a connu plusieurs départs. Il a été fondé en 1960 pour coordonner les politiques pétrolières de ses membres et fournir aux États membres une aide technique et économique. L’Indonésie a quitté le groupe en novembre 2016, suivie par le Qatar en janvier 2019 et l’Équateur en janvier 2020. Le Gabon, membre permanent depuis 1975, a quitté le groupe en 1995 mais l’a réintégré en 2016.
Dans les années 1970, 1980 et 2000, le groupe de l’OPEP détenait une part de marché d’environ 65 %.