Au moins 198 victimes selon un nouveau bilan communiqué par les autorités ont été enregistrées dans des attaques menées par des groupes armés entre samedi soir et mardi matin, dans des villages de l’État du Plateau au centre du Nigeria.
Près de 200 morts selon un nouveau bilan, c’est ce que les autorités ont communiqué aux médias. Un nouveau bilan qui vient alourdir les pertes enregistrées par les civils nigérians dans les attaques menées contre elles dans l’État du Plateau, dans le centre du Nigeria. Entre samedi soir et mardi matin, ont indiqué les autorités locales, des groupes terroristes ont dicté leur loi. Le président du conseil du gouvernement de Bokkos, Monday Kassah, a déclaré avoir dénombré « 148 villageois de Bokkos massacrés de sang-froid » lors de sa rencontre avec le vice-président du Nigeria, auxquels s’ajoutent « au moins 50 personnes tuées » dans quatre villages de la circonscription voisine de Barkin Ladi, selon Dickson Chollom, un élu de l’assemblée locale, mercredi.
Les autorités locales parlent pour l’heure de « 500 blessés et des milliers de déplacés ». Monday Kassah a déclaré que « pas moins de 20 villages » ont été attaqués entre samedi soir et mardi matin, précisant qu’il s’agit d’attaques bien coordonnées. Le président nigérian, Bola Tinubu, a ordonné « aux agences de sécurité d’intervenir immédiatement, de parcourir chaque parcelle de la zone et d’appréhender les coupables », après avoir condamné « fermement les attaques », selon un communiqué de presse de la présidence nigériane.
Les populations des régions du nord-ouest et du centre du Nigeria vivent dans la terreur des attaques des groupes djihadistes et des bandes criminelles qui pillent les villages et tuent ou enlèvent leurs habitants.