Cent élèves d’une école catholique de l’ouest du Nigeria, enlevés le 21 novembre par des hommes armés non identifiés, ont été libérés, ont annoncé dimanche une source onusienne et la présidence nigériane, sans préciser dans quelles circonstances.
Les élèves libérés de l’école catholique Saint Mary, à Papiri, dans l’Etat du Niger, « vont être remis demain » lundi à des responsables du gouvernement local, a indiqué la source onusienne, précisant que les élèves étaient arrivés à Abuja.
Cette libération a été confirmée à l’AFP par le porte-parole de la présidence nigériane Sunday Dare.
Au total, 303 élèves et 12 enseignants avaient été emmenés de force du pensionnat Saint Mary, l’un des plus importants kidnappings de masse au Nigeria, pays ravagé par le phénomène. Une cinquantaine d’entre eux avait pu peu après échapper à leurs ravisseurs.
On est sans nouvelle des quelque 165 personnes toujours présumées otages.
« On a prié et attendu leur retour, si c’est vrai alors c’est une nouvelle réconfortante », a réagi Daniel Atori, porte-parole de l’évêque Bulus Yohanna du diocèse de Kontagora dont dépend l’école.
« Toutefois, on ne nous a pas informés officiellement et n’avons reçu aucune notification du gouvernement fédéral », a-t-il ajouté.
Les enlèvements de masse sont fréquents au Nigeria, la plupart perpétrés par des gangs criminels, appelés « bandits », en quête de rançons.


