Les derniers des 1 500 soldats et aviateurs français basés au Niger ont quitté le pays vendredi matin, actant le divorce entre Paris et le régime militaire arrivé au pouvoir par un coup d’État à Niamey, et mettant fin à plus de dix ans de lutte anti-djihadiste française au Sahel.
« La date d’aujourd’hui (…) marque la fin du processus de désengagement des forces françaises au Sahel », a déclaré un lieutenant de l’armée nigérienne, Salim Ibrahim, lors d’une cérémonie marquant la fin de la présence militaire française au Niger.
Une cérémonie a eu lieu dans la base aérienne de Niamey, abritant une base aérienne projetée (BAP) où stationnait une partie des soldats. Ils ont décollé à bord de deux avions, a constaté un journaliste de l’AFP. Leur destination n’a pas été renseignée.
La cérémonie a été conclue par la « signature » d’un « document conjoint » par le chef d’état-major de l’armée de terre du Niger, le colonel Mamane Sani Kiaou et le commandant des forces françaises au Sahel, le général Éric Ozanne, a affirmé le lieutenant Salim Ibrahim. La BAP a été rétrocédée au Niger.
Dorcas GANMAGBA