Dans un communiqué ce vendredi, les avocats de l’ancien président nigérien Mohamed Bazoum, ont demandé à la Cedeao d’exiger sa libération, en application d’une décision de justice.
Le 15 décembre, la Cour de justice de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest, Cedeao, avait ordonné la remise en liberté du président Bazoum ainsi que son retour au pouvoir. « C’est la responsabilité de la Cedeao et de ses Etats membres de s’assurer que les décisions de justice soient effectivement appliquées et que le président Bazoum et son épouse soient libérés », a déclaré Mohamed Seydou Diagne, coordinateur du collectif d’avocats, dans un communiqué.
Un sommet extraordinaire de la Cedeao est prévu samedi à Abuja, au Nigeria, pour examiner la situation politique et sécuritaire dans la région. Le Niger, gouverné par un régime militaire depuis le 26 juillet et lourdement sanctionné par la Cedeao depuis, a annoncé le mois dernier son retrait de l’organisation ouest-africaine.
Début janvier, le fils de Mohamed Bazoum, Salem, avait été libéré et immédiatement transféré vers le Togo où il se trouve actuellement. Il est toujours accusé de « complot ayant pour but de porter atteinte à l’autorité ou la sûreté de l’Etat ».