Trente partis et formations d’opposition ont lancé samedi à Bamako une coalition intitulée « Synergie d’action pour le Mali », afin de proposer « une autre voie » dans ce pays dirigé par des militaires putschistes depuis 2020.
Selon l’ancien ministre malien, Housseini Amion Guindo, « l’objectif est de se rassembler dans une opposition forte et assumée, ensuite programmer des actions pacifiques pour refuser l’ordre établi ». Il a indiqué que la coalition comprenait pour le moment 30 partis et associations, mais que d’autres adhérents sont attendus la semaine prochaine.
Pour la coalition, les attentes du peuple sont loin d’être satisfaites. « Synergie d’action pour le Mali » se veut un regroupement de partis et d’associations contre la violence comme mode d’action. Il se dit toutefois fermement attaché aux principes démocratiques. En principe, avant la fin de cette semaine, l’Alliance entend officiellement faire constater la fin du délai de la transition.
Les partisans de l’influent imam Mahmoud Dicko sont membres de cette coalition, qui estime qu’ « il s’agit dorénavant et dans l’urgence de sauver le pays en danger avec la gestion des autorités de transition qui ont montré leurs limites.