Au moins quinze militaires maliens ont été tués jeudi lors d’une attaque attribuée aux jihadistes du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), dans le centre du Mali, a déclaré un élu de la région de Mopti
Un autre élu s’exprimant sous le couvert de l’anonymat, a indiqué que les militaires tués, selon un bilan provisoire, sont quatorze membres de la Garde nationale et un gendarme. « D’autres militaires sont portés disparus et du matériel de l’armée a été emporté par les assaillants », a ajouté cette source.
Selon un responsable de l’administration locale, «c’est à 5 km de Diallassagou que les faits se sont produits. Il y a plus de dix blessés et plus de 15 morts dans l’armée malienne. ».
Le Mali est en proie depuis 2012 aux agissements de groupes affilés à Al-Qaïda et à l’organisation Etat islamique, ainsi qu’aux violences de groupes communautaires et crapuleux. Fin juillet, des dizaines de soldats maliens et de combattants du groupe paramilitaire russe Wagner ont trouvé la mort lors de combats contre des rebelles séparatistes et des jihadistes dans le nord, la plus lourde défaite subie en une bataille par le groupe Wagner en Afrique, selon des analystes.
La junte au pouvoir au Mali a rompu depuis 2022 l’alliance ancienne avec la France et ses partenaires européens pour se tourner militairement et politiquement vers la Russie.