À l’ouverture du sommet du G7, le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires de l’ONU, Martin Griffiths, a exhorté les dirigeants à utiliser leur influence pour prévenir une famine causée par l’homme.
« Au XXIe siècle, la famine est un fléau évitable. Les dirigeants du G7 peuvent et doivent exercer leur influence pour contribuer à y mettre fin. Attendre que la famine soit officiellement déclarée avant d’agir est un outrage moral, et revient à une condamnation à mort pour des centaines de milliers de personnes. », a déclaré Martin Griffiths dans un communiqué.
« Mais plus que tout, le monde doit cesser d’alimenter les conflits qui affament les civils de Gaza et du Soudan. Il est temps de donner la priorité à la diplomatie afin de redonner un avenir à ces populations. Et demain, c’est le G7 qui sera aux commandes. » a-t-il ajouté.
Farhan Haq, porte-parole adjoint du Secrétaire général de l’ONU, a souligné que retarder l’action équivaudrait à une sentence de mort pour des centaines de milliers de personnes.
La cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni, dont le pays assure la présidence tournante du G7, a déclaré que « ce sommet joue un rôle irremplaçable dans le gestion des crises mondiales. ». L’Onu espère une action rapide du G7 contre les crises alimentaires sévères à Gaza, où un million de personnes risquent de mourir de faim d’ici la mi-juin, et au Soudan, où cinq millions de personnes sont déjà au bord de la famine.