Jimmy Carter, prix Nobel de la paix, est décédé chez lui, en Géorgie, dimanche, à l’âge de 100 ans, a annoncé sa fondation. Le « meilleur ex-président des États-Unis », selon Time Magazine, n’aura cessé d’œuvrer pour la paix. Il a notamment été l’artisan des accords de Camp David en 1978 entre Israël et l’Égypte
Jimmy Carter, qui s’est éteint le dimanche 29 décembre, restera dans les mémoires comme un médiateur-clé des conflits internationaux et un défenseur inaliénable des droits de l’Homme. Son plus grand succès en tant que président demeure la signature des accords de paix de Camp David en 1978 réconciliant l’Égypte et Israël.
Lui qui avait été témoin de la ségrégation dans le sud des États-Unis d’où il est natif, il pensait que les luttes du continent africain et de son pays étaient liées. Il fut d’ailleurs le premier président des États-Unis à fouler le sol subsaharien en 1978 : ce fut au Liberia, pays colonisé en 1822 par l’American Colonization society, avant de s’envoler pour Lagos.
Il y retournera, des années plus tard, dans le cadre de sa fondation, le Carter Center, aujourd’hui active dans la surveillance des élections et les domaines des droits de l’Homme et de la santé à travers le monde.