La situation dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) continue de se détériorer, marquée par une escalade des violences et des affrontements entre les forces armées congolaises et les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda.
Ce jeudi, devant le Conseil de sécurité des Nations Unies, Bintou Keita, cheffe de la Mission de paix des Nations Unies en RDC (MONUSCO), a dressé un constat alarmant sur l’évolution du conflit et l’absence de progrès dans l’application du cessez-le-feu.
« Malgré d’importants efforts régionaux et internationaux, le cessez-le-feu immédiat et inconditionnel demandé par la Communauté de l’Afrique de l’Est, la Communauté de développement d’Afrique australe, l’Union africaine, la résolution 2773 du Conseil de sécurité et, plus récemment, sous les auspices du Qatar, ne s’est toujours pas concrétisé. », a déclaré Bintou Keita.
Sur le terrain, la situation reste critique. Le groupe rebelle M23 a instauré une administration parallèle en nommant des dirigeants locaux à Bukavu et dans d’autres régions sous son contrôle. La RDC dénonce cette initiative comme une atteinte directe à sa souveraineté.