L’ONU a averti vendredi qu’une épidémie de choléra menaçait la vie des réfugiés de la région soudanaise du Darfour, que les ressources de base sont insuffisantes.
Dans le camp d’Iridimi au Tchad, de nombreux réfugiés n’ont pas accès à des installations sanitaires et à de l’eau propre, ce qui les expose à un risque élevé de contracter le choléra.
L’Organisation mondiale de la santé a déclaré que cette maladie d’origine hydrique est une infection très contagieuse à développement rapide qui provoque des diarrhées et entraîne une déshydratation sévère, voire la mort en quelques heures si elle n’est pas traitée.
Au moins 20 000 personnes auraient été tuées depuis que la guerre a éclaté, bien que le nombre soit probablement beaucoup plus élevé, et plus de 14 millions de personnes ont été déplacées et forcées de quitter leur foyer.
Le Soudan a également été englouti par ce que les Nations unies considèrent comme la plus grande crise humanitaire au monde, et les épidémies, la famine et les atrocités se sont multipliées alors que le pays africain entrait dans sa troisième année de guerre.