Après le retrait des licences de certains médias, le gouvernement guinéen s’est fendu d’un communiqué. Il a tenu à apporter quelques précisions.
Ledit communiqué est signé par le porte-parole et ministre des Transports, Ousmane Gaoual Diallo. Selon lui, le retrait des licences concerne uniquement trois radios sur les quatre-vingts qui émettent. Il concerne également deux télévisions sur les quatorze autorisées dans le pays.
« Cette mesure ne constitue en aucun cas une entrave à l’exercice de la liberté de la presse en République de Guinée. (…) La contribution des médias à ’apaisement et à la promotion de l’unité nationale est cruciale dans notre pays. (…) La violation abusive par certaines radios et télévisions de l’Article 6 du Cahier de charges portant sur l’obligation de respect de la dignité de la personne humaine et les exigences de l’unité nationale et de l’ordre public, a mis en évidence les difficultés de ces médias à respecter ce cadre légal. », lit-on dans le communiqué.
Ousmane Gaoual Diallo a également rappelé que le 6 mars 2024, le Premier ministre a pris l’initiative de rencontrer les associations de presse. À l’issue de cette rencontre, le Gouvernement s’était engagé à consulter tous les acteurs impliqués dans la crise afin de trouver une solution.
« Le 2 mai 2024, une seconde rencontre a eu lieu. Sur la base du respect des principes déontologiques du journalisme, une reprise normale des activités a été annoncée sous réserve que les médias respectent des engagements professionnels et souscrivent à une charte d’un organe d’autorégulation qu’ils auront librement mis en place. (…)Le Gouvernement de la République de Guinée réitère son engagement à promouvoir et à soutenir la liberté d’expression, dans le respect des lois et des principes déontologiques qui régissent le secteur médiatique en harmonie avec la stabilité et la cohésion sociale. » .