Le président de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embalo, a déclaré qu’il se présenterait pour un second mandat en novembre.
Alors que le pays traverse une période de tensions liée notamment au refus de l’opposition de le reconnaître comme le président actuel du pays, une délégation du bloc régional ouest-africain de la CEDEAO, a été envoyée en Guinée-Bissau dans l’espoir de résoudre la crise politique du pays. Le président Umaro Sissoco Embalo a dissous le parlement dominé par l’opposition à la fin de l’année 2023.
L’annonce d’Embalo risque d’aggraver les tensions dans le pays qui a connu de nombreux coups d’État depuis qu’il a obtenu son indépendance du Portugal il y a plus de 50 ans. Embalo a fixé la date des élections au 30 novembre et affirme qu’il devrait rester en fonction jusqu’à cette date, mais l’opposition refuse depuis la semaine dernière de le reconnaître comme président.
Les dirigeants de l’opposition ont prévenu qu’ils prévoyaient des manifestations de masse et des grèves, mais ils attendaient de voir si la mission de la CEDEAO était couronnée de succès.