Gabon : vague d’arrestations après l’annonce du putsch

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Ali Bongo n’est plus président du Gabon. Ce sont des hommes en arme qui l’affirment, annonçant par la même occasion avoir pris le pouvoir et placé l’ancien chef d’Etat en résidence surveillée.

A peine les Gabonais venaient d’être informés de la réélection de l’ancien président Ali Bongo, qu’ils doivent déjà faire face à un retournement de situation. Depuis ce mercredi, un groupe de militaires a pris le pouvoir et placé l’ancien président en résidence surveillée de même que sa famille et ses médecins. Au pouvoir depuis 14 ans, le fils Bongo malade depuis quelques années vient ainsi d’être dépossédé d’un pouvoir hérité à la mort de son feu père Omar Bongo.

Ce renversement de pouvoir s’est aussitôt accompagné d’une série d’arrestations dans les proches du président déchu, apprend-t-on aussi. Un des fils Bongo a été mis aux arrêts par les nouveaux hommes du pays selon nos sources. On cite des noms comme Nourdinne Valentin Bongo, Siriac Onvouradjami, Mohamed Aliou, Yann Ghislain Ngoulou, Abdoul Osseni, Steeve Dieko… tous proches et ou anciens collaborateurs de Ali Bongo.

Au sein de la population gabonaise depuis l’annonce de ce coup de force, la joie est palpable et les militaires descendent dans les rues de la capitale Libreville pour deviser aisément les habitants et se faire applaudir par la même occasion.

Jonadeleine TADAGBE 

Dorcas GANMAGBA
Dorcas GANMAGBA
Journaliste, Rédaction en Chef

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