La rédaction d’Africa Intelligence a fait part de son « soulagement », jeudi 29 février, en annonçant la libération d’Antoine Galindo. « Je vais bien, je suis en bonne santé » et « j’ai été bien traité », a déclaré le journaliste. Le journaliste français, qui travaille pour la publication spécialisée, était incarcéré en Ethiopie depuis le 22 février.
Les autorités d’Addis-Abeba l’accusaient de « conspirer en vue de créer le chaos » dans le pays, avait expliqué lundi le groupe Indigo Publications, éditeur d’Africa Intelligence, qui s’était indigné de « cette arrestation injustifiée qui constitue en outre une grave atteinte à la liberté de la presse ».
Chef de la rubrique Afrique de l’Est, le journaliste était arrivé en Ethiopie le 13 février pour couvrir notamment le sommet de l’Union africaine (UA) à Addis-Abeba, siège de l’organisation panafricaine qui lui avait délivré une accréditation.
Mercredi, Selamawit Kassa, secrétaire d’Etat éthiopienne à la communication, avait déclaré que le journaliste français avait été arrêté pour avoir outrepassé son accréditation, laquelle l’autorisait, selon elle, uniquement à couvrir le sommet de l’UA. Elle lui avait reproché d’avoir collecté illégalement « des informations sur des questions politiques internes » à l’Ethiopie.