Un rapport des Nations Unies révèle que 2,2 milliards de personnes vivent sans accès à une source d’eau potable. Le document indique aussi que 3,5 milliards ne disposent pas d’un assainissement adéquat.
Ces chiffres alarmants soulignent l’ampleur du défi mondial pour garantir un accès universel à des ressources hydriques salubres.
Le rapport, intitulé « Eau pour la prospérité et la paix », met en lumière les conséquences dévastatrices de la pénurie d’eau, exacerbant les tensions et les conflits dans de nombreuses régions du monde.
Selon Li Lifeng, Directeur de la Division des terres et des eaux de la FAO à Rome, cette situation présente des défis considérables et complexes.
Parmi les pays les plus touchés par la crise de l’eau, le Zimbabwe se trouve en première ligne, confronté à une sécheresse persistante depuis l’année précédente. Les craintes concernant l’échec des récoltes sont réelles, avec plus de deux millions de personnes susceptibles de faire face à la famine dans le pays.
Une crise de l’eau, selon les Nations Unies
Cette crise de l’eau, qui sévit également chez certains voisins du Zimbabwe en Afrique australe, est en grande partie attribuée à El Niño et au changement climatique, exacerbant les conditions déjà précaires dans ces régions.
Alors que les nations unies soulignent l’urgence de la situation, il appellent également à une action concertée et à des investissements massifs dans des infrastructures et des programmes visant à garantir l’accès à l’eau potable et à l’assainissement pour tous. Il met en lumière l’importance cruciale de l’eau comme ressource naturelle indispensable au développement durable, à l’agriculture et à la paix mondiale.
Cette publication intervient dans un contexte où la question de l’eau devient de plus en plus cruciale pour les politiques nationales et internationales. Elle souligne la nécessité d’une coopération mondiale pour relever les défis liés à la gestion et à la préservation des ressources hydriques.