Les djihadistes du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, JNIM, ont revendiqué une attaque contre un poste avancé de l’armée togolaise à Kpekpakandi, au nord du pays, près de la frontière avec le Burkina Faso. Ils affirment avoir tué plusieurs soldats et récupéré une importante quantité de matériels militaires.
Depuis plus de 24 heures, des informations circulent sur les réseaux sociaux. Elles évoquent une attaque contre un poste avancé de l’armée togolaise à Kpekpakandi, dans la région des Savanes, au nord du Togo, près de la frontière avec le Burkina Faso. Des photos montrent des véhicules militaires criblés de balles, et des corps de soldats gisant à terre.
Dans un communiqué, le Niger a présenté ses condoléances au Togo. Dans son message lu à la télévision nigérienne, le chef du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), le général Tiani, parle de pertes en vies humaines et d’importants dégâts matériels, sans plus de précisions.
Ce n’est pas la premiere fois que cette zone est attaquée. Il y a deux ans, un poste militaire avait déjà été pris pour cible par des hommes armés à Kpekpakandi, dans le canton de Kandjouaré toujours à la frontière avec le Burkina Faso.