La grève déclenchée par les enseignants de l’Université Marien Ngouabi de Brazzaville entre dans sa cinquième semaine.
Déclenchée par les professeurs, cette grève paralyse l’école. « Cette situation nous dérange, parce qu’en juillet, là, on devrait déjà avoir les examens, souligne l’un d’entre eux. C’est un manque à gagner pour nous. C’est difficile pour nous car la patience n’a jamais été quelque chose de facile ». « Nous sommes appelés à être les cadres de demain, insiste un autre. Lorsqu’une telle situation arrive, ça nous bouleverse et ça nous traumatise ». Une troisième lance : « C’est décourageant, surtout qu’on accumule du retard. Il y a des gens qui aiment les études, mais les légèretés qu’on rencontre, ça freine et ça démotive. »
Les étudiants exigent au gouvernement de prendre ses responsabilités et de payer les professeurs. « Nous prions aux autorités, au gouvernement, de régler cette situation de la grève qui a déjà fait cinq semaines. Cela ne nous arrange pas ».
Les enseignants dénoncent quatre mois d’arriérés de salaires. Ils conditionnent la reprise des cours au paiement de leurs salaires. Mais le gouvernement évoque des tensions de trésorerie.