Le président camerounais a appelé au calme jeudi lors de sa prestation de serment pour un huitième mandat à la tête du pays. Alors que le pays a été le théâtre des violences post-électorales, Paul Biya 92 ans, joue la carte de l’apaisement.
« J’en appelle au sens des responsabilités de chacun. Je m’adresse à tous ceux qui s’emploient à inciter à la haine et à la violence dans notre pays, notamment à certains de nos compatriotes de la diaspora. Le Cameroun n’a pas besoin d’une crise post-électorale aux conséquences potentiellement dramatiques, comme on l’a vu ailleurs », a-t-il déclaré.
Reste à savoir si son message sera entendu. Sa victoire est contestée. Issa Tchiroma arrivé en deuxième position avec 35,19 % des voix, lors de l’élection du 12 octobre selon les résultats officiels, dénonce un « coup d’État constitutionnel ».


