Idrissa Ouédraogo a été choisi par le capitaine Ibrahim Traoré, mercredi 31 janvier, pour diriger le Conseil supérieur de la communication CSC. Abdoulazize Bamogo a transmis le flambeau à son successeur Idrissa Ouédraogo, ce jeudi 1er février 2024
Pour le nouveau président, l’enjeu majeur sera de déterminer les territoires professionnels de la communication, les construire, les protéger et les rendre performants.
Idrissa Ouédraogo n’est pas un inconnu dans le domaine de la communication et des médias au Burkina Faso. Analyste de la communication politique et habitué des plateaux de télévision, l’homme a été nommé ce mercredi 31 janvier 2024 par un décret présidentiel à la tête du Conseil supérieur de la communication (CSC).
Le nouveau président de l’instance de régulation de la communication au public est titulaire d’une Licence et d’un Master 2 en Sciences et techniques de la communication, option journalisme et publicité, obtenus en 2000 et 2002 à l’Ecole française des attachés de presse et professionnels de la communication à Abidjan, en Côte d’Ivoire.
Expert en communication, consultant individuel depuis 2021, Idrissa Ouédraogo a occupé les postes de Directeur général de GURU Communication au Burkina Faso de 2007 à 2010. Il a été Directeur adjoint de l’agence DEFICOM au Burkina Faso de 2001 à 2006 ou encore d’Assistant en communication au Projet de promotion des exportations agricoles non traditionnelles de Côte d’Ivoire de 1999 à 2001.
Idrissa Ouédraogo arrive à la tête du CSC au moment où l’institution connait une importante réforme avec l’adoption d’une nouvelle loi organique 041-2023/ALT portant attributions, composition, organisation et fonctionnement du Conseil supérieur de la communication CSC. Elle est composée de 67 articles répartis dans 9 chapitres et compte plusieurs changements. Il s’agit notamment de l’élargissement du champ de compétences du CSC et aussi de ses attributions avec la prise en compte des réseaux sociaux.