Les inondations au Kenya commencent à déboucher sur une épidémie de Choléra. Déjà 44 cas signalés dans le Comté de la Rivière Tana, le plus impacté par la vague de crue. L’inquiétude grandit avec le risque la prolifération de maladies transmises par les eaux.
Dans un communiqué publié mardi, l’OMS a souligné les efforts de collaboration avec les autorités kényanes. L’objectif étant de répondre aux problèmes de santé exacerbés par les inondations dans le pays.
Selon Pius Mutuku, médecin épidémiologiste au ministère de la Santé, 44 cas de choléra ont été signalés à Tana River. Il s’agit de l’une des régions les plus touchées par les inondations. Le gouvernement du Kenya a mis en place une réponse d’urgence multisectorielle. Elle est dirigée par le Centre d’opérations d’urgence en cas de catastrophe du Kenya, situé à Nairobi.
Il a confirmé que l’impact des inondations a entraîné la fermeture de 14 établissements de santé. Il a également créé une pénurie des principales usines de traitement de l’eau. Ce qui a entraîné une pénurie d’eau potable pour 3 000 personnes.
Bien que le comté de Tana River soit l’un des plus durement touchés par le déluge, les médias locaux rapportent que l’impact des inondations s’étend au-delà de Tana River, affectant plus d’un quart de million de personnes à travers le Kenya, avec un nombre stupéfiant de 238 décès signalés.
La secrétaire principale à la santé du Kenya, Mary Muthoni, a lancé un avertissement sévère au sujet de la crise imminente que représentent les maladies d’origine hydrique si l’on n’y remédie pas rapidement.
L’OMS a réaffirmé son engagement à soutenir les efforts d’intervention d’urgence du gouvernement, soulignant l’importance d’un endiguement rapide pour prévenir l’escalade des flambées de maladies.